Didier Destremau, auteur
Echos
Why I'm Not Leaving Israel - 23 septembre 2024
Haaretz:
Why I'm Not Leaving Israel

While it's understandable that Netanyahu, war, insecurity and chasms within society are triggering despair and exhaustion among Israelis, we are at a critical juncture. Now is the time to stay – and act
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Israelis protest for a hostage release deal and cease-fire in Tel Aviv on Saturday.Credit: Itai Ron
Ken Toltz
Sep 22, 2024 3:30 pm IDT

A pit formed in my stomach and my heart sank while reading this headline in my Haaretz daily email on August 29: Why I'm Leaving Israel. The op-ed, penned by Israeli college student Dean Teplitsky, caught me on a visit to my home state of Colorado attending to a family health emergency.

Feeling somewhat despondent, away from my adopted Herzliya home while news of Israeli hostages murdered by Hamas and retrieved from an underground tunnel by IDF forces spread through Israel, I read Teplitsky's op-ed with trepidation. What had motivated his distressing decision to leave Israel for Berlin?

Ironically, just over a year ago, in May 2023, I and eight other olim, or immigrants to Israel, were profiled in a Haaretz article which described our rationale for staying and fighting for the democratic character of Israel just as Prime Minister Benjamin Netanyahu's new government was pursuing his judicial overhaul intended to gut the authority of Israel's Supreme Court.

Why I am leaving Israel
British man in Israel hoping to make aliyah deported after being arrested at protests
Israel has one last chance to sign a deal before everything goes up in flames
The October 7 effect: The Israelis leaving Israel, and the Diaspora Jews replacing them

In that piece I said, In my whole lifetime relationship with Israel, I have never felt more hopeful and optimistic about the country than I do now. Pre-October 7 thinking, perhaps, but the underlying rationale for optimism still holds today.
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Teplitsky feels extreme disappointment as well as concern for Israel's future. He describes how his entire adult life has been affected by the division and dysfunction characteristic of Netanyahu's leadership. Netanyahu has warned the public that only he can prevent another Holocaust-like disaster. And if he does not take responsibility for security, why is he there? If the authority of the prime minister does not carry the duty of responsibility for our physical security, why do we have a prime minister? he wrote.
Palestinians breaking through the Gaza border fence on October 7.Credit: IMAGO/APAimages via Reuters Connect

Another 10 years of life under Netanyahu governments has brought about the worst-case scenario: Israel has fallen victim to the most horrific attack in the history of the conflict, its democratic regime is in steady retreat, Israeli society is torn and divided over issues that were taken for granted in our civics classes, like an independent judiciary, the stature of the attorney general and ministerial responsibility. The economy is facing collapse, and the government is closing its eyes to that, Teplitsky added.

Teplitsky despairs of Israel's future. He predicts more of the same far-right self-aggrandizing, corruption and political scheming and a political class lacking a compelling vision of Israel's future.

I found myself agreeing with his observations, yet feeling he reached the wrong conclusions. If last year's massive citizen protest movement has taught us anything, it's that effective and inspiring citizen activism is very much alive and well even among cynical, previously non-political, complacent Israelis.

That protest movement evolved into a volunteer operation immediately after October 7, collecting and distributing essentials to tens of thousands of displaced Israelis evacuated from the Gaza border communities and the communities on Israel's northern border.
Family members of hostages and supporters rally for a hostage release deal on Tel Aviv's Kaplan Street, Saturday night.Credit: Itai Ron

In taking up the cause of the hostages and their families, the movement is now a massive organized effort to pressure Netanyahu's government –brimming with unqualified extremists and misfits – to end the war, rescue the hostages and begin a post-war recovery process that is not based on more of the same.

With pride I explained to Judy Maltz last year, I've been a political activist my whole life, so when I see grassroots, organic political activism spring up – and that's exactly what we're seeing – I find it very inspiring.

To Dean Teplitsky and anyone of his generation despairing of Israel's future, I say: This is a historic time in the history of Israel and the Jewish people. Be part of the movement for change, tap into your dissatisfaction and find the energy to join the struggle. There will never be a better time than now.

Ken Toltz who moved to Israel from the U.S. five years ago

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Le terrorisme israélien ne connait absolument aucune limite - 23 septembre 2024
Chronique de Palestine
Le terrorisme israélien ne connait absolument aucune limite

La violence aveugle est l'une des tactiques préférées d'Israël, qu'elle soit déployée à Gaza, au Liban ou ailleurs.

Mardi, des centaines de téléavertisseurs portatifs utilisés en partie par les membres du groupe armé libanais Hezbollah ont explosé simultanément dans tout le Liban, tuant au moins 12 personnes, dont deux enfants. Près de 3000 autres personnes ont été blessées, dont beaucoup dans un état critique.

Personne n'a revendiqué l'opération, mais il n'est pas difficile de deviner qui en est à l'origine : Israël, une nation qui se spécialise dans la terrorisation de populations civiles arabes sélectionnées.

Depuis octobre de l'année dernière, cette même nation s'est employée à perpétrer un génocide dans la bande de Gaza, où officiellement plus de 41 000 Palestiniens ont été tués, mais où le nombre réel de morts est très certainement beaucoup plus élevé.

Et si les cibles présumées de l'attentat de mardi étaient des membres du Hezbollah équipés de bipeurs, l'attaque a été perpétrée en sachant pertinemment que les retombées seraient aveugles et qu'il y aurait des victimes civiles massives. Mais c'est là tout l'intérêt du terrorisme, n'est-ce pas ?

Il convient de souligner que le Hezbollah doit toute son existence à l'invasion terroriste du Liban par Israël en 1982, qui a massacré des dizaines de milliers de Libanais et de Palestiniens.

L'occupation israélienne du Sud-Liban , où la torture était monnaie courante, s'est poursuivie jusqu'en mai 2000, date à laquelle l'armée israélienne a été ignominieusement contrainte de retirer ses forces par la résistance libanaise dirigée par le Hezbollah.

En 2006, Israël est revenu au Liban en lançant un assaut de 34 jours qui a décimé l'infrastructure libanaise et tué environ 1200 personnes, dont une majorité de civils. Après tout, une nation qui se nourrit d'une guerre perpétuelle ne peut se permettre de laisser s'écouler trop de temps entre deux explosions.

Bien sûr, Israël prétend toujours agir en état de légitime défense – et faire exploser gratuitement des bipeurs à travers le Liban a apparemment été ajouté au répertoire « défensif ».

Mais un coup d'œil sur l'histoire révèle que, comme en Palestine, les machinations israéliennes au Liban ont traditionnellement été motivées par des raisons nettement prédatrices.

Prenons l'exemple d'un point du journal de 1955 de Moshe Sharett, deuxième Premier ministre israélien, qui décrit la vision de Moshe Dayan, alors chef d'état-major de l'armée israélienne, consistant à trouver un officier de l'armée libanaise, « ne serait-ce qu'un major », qui pourrait être rendu sympathique à la cause israélienne : « Nous devrions soit gagner son cœur, soit l'acheter avec de l'argent, pour qu'il accepte de se déclarer le sauveur de la population maronite [du Liban] ».

Ensuite, les choses se mettront rapidement en place : « L'armée israélienne entrera au Liban, occupera le territoire nécessaire et créera un régime chrétien qui s'alliera à Israël. Le territoire allant du Litani vers le sud sera totalement annexé à Israël et tout ira bien ».

Certes, les choses ne se sont pas déroulées exactement comme Dayan l'avait prévu. Mais l'annexion peut prendre du temps.

Cet extrait de journal, traduit en anglais, figure dans un livre de 1980 intitulé Israel's Sacred Terrorism : A Study Based on Moshe Sharett's Personal Diary and Other Documents. L'auteure du manuscrit est Livia Rokach, fille de l'ancien ministre israélien de l'intérieur Israël Rokach.

En 1985, une critique du livre a observé que David Ben Gourion, le premier ministre israélien qui a cédé le poste à Moshe Sharett, avait « mené une politique qu'il qualifiait de ‘représailles', mais que Moshe Sharett considérait comme une série de provocations régulières destinées à provoquer une nouvelle guerre au cours de laquelle Israël pourrait s'emparer de plus de territoires des Arabes à Gaza, en Cisjordanie, dans le Sinaï, en Syrie et au Liban ».

Près de sept décennies se sont écoulées depuis l'écriture de ce journal en 1955, et la provocation – pardon, les « représailles » – est toujours le mot d'ordre d'Israël.

Depuis le début du génocide à Gaza en octobre, près de 600 personnes ont été tuées au Liban dans une sorte de guerre parallèle menée par Israël, qui a également entrepris d'assassiner le commandant du Hezbollah Fuad Shukr à Beyrouth en juillet – une attaque qui a tué trois civils, dont deux enfants, et en a blessé 74 autres.

Mais l'effusion de sang provoquée par l'explosion de téléavertisseurs porte la provocation à un niveau supérieur. Les hôpitaux libanais sont débordés et le ministère libanais de la santé s'efforce de recueillir des dons de sang pour les blessés.

Pendant ce temps, les États-Unis se tiennent prêts, comme toujours, à s'assurer que la situation reste aussi inflammable que possible.

S'adressant à la presse mardi, à la suite de l'attaque par pagers interposés, le porte-parole du département d'État américain, Matthew Miller, a répondu à la question d'un journaliste concernant « les rapports selon lesquels Israël déclarera bientôt que le front nord [avec le Liban] est le front principal de cette guerre » et la capacité des États-Unis à empêcher le conflit « d'exploser en une guerre régionale ».

Selon la réponse cohérente et éloquente de M. Miller, les États-Unis « continueront à œuvrer en faveur d'une résolution diplomatique » tout en discutant avec leurs « partenaires dans la région de la nécessité de prendre – d'éviter tout type de mesures qui permettraient d'éviter une escalade du conflit ». En fin de compte, cependant, il a souligné que « c'est une question pour les parties dans la région et quel genre de monde et quel genre – ils veulent vivre et quel genre d'avenir ils veulent avoir ».

Et pourtant, il est plutôt difficile de pousser à une résolution diplomatique de quoi que ce soit alors que vous envoyez simultanément des milliards de dollars et toutes sortes d'armes à un partenaire régional qui se trouve être en train de perpétrer un génocide.

Soyez assurés que, quelle que soit la réponse du Hezbollah à la dernière provocation d'Israël, l'armée israélienne aura sous la main une autre « riposte » sanglante. Et pour être franc, ce n'est pas le genre de monde dans lequel quiconque devrait vouloir vivre.

Par Belen Fernandez auteur de The Imperial Messenger

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A plan to liquidate northern Gaza is gaining steam - 23 septembre 2024
Hebrew Local Call
A plan to liquidate northern Gaza is gaining steam

As Israeli ministers, generals, and academics bay for a decisive new phase in the war, this is what Operation Starvation and Extermination would look like.

The date is October, November, or December 2024, or maybe early 2025. The Israeli military has just launched a new operation throughout northern Gaza — “Operation Order and Clean-up,” we'll call it. The army orders the temporary evacuation of all Palestinian residents north of the Netzarim Corridor “for their personal safety,” explaining that “the IDF is expected to take significant action in Gaza City in the coming days, and wants to avoid harming civilians.”

The order is similar to the one the military issued on Oct. 13, 2023 to the more than 1 million Palestinians living in Gaza City and its environs at the time. But it's clear to everyone that this time, Israel is planning something else entirely.

Although Prime Minister Benjamin Netanyahu and Defense Minister Yoav Gallant remain tight-lipped about the real goals of the operation, Finance Minister Bezalel Smotrich and National Security Minister Itamar Ben Gvir, as well as other ministers on the far right, declare them openly. Here, they cite a program that the “Forum of Reserve Commanders and Fighters,” spearheaded by Maj. Gen. (res.) Giora Eiland, proposed just a few weeks ago: ordering all residents of northern Gaza to leave within a week, before imposing a full siege on the area, including shutting off all supplies of water, food, and fuel, until those who remain surrender or die of starvation.

Other prominent Israelis, in recent months, have also called on the military to carry out mass extermination in northern Gaza. “Remove the entire civilian population from the north, and whoever remains there will be lawfully sentenced as a terrorist and subjected to a process of starvation or extermination,” Prof. Uzi Rabi, a senior researcher at Tel Aviv University, elaborated in a radio interview on Sept. 15. And in August, according to a report in Ynet, government ministers had already started pressuring Netanyahu to “cleanse” northern Gaza of its inhabitants.

Another proposal was written in July by several Israeli academics, titled “From a murderous regime to a moderate society: The transformation and reconstruction of Gaza after Hamas.” According to that plan, which was submitted to Israeli decision-makers, “total defeat” of Hamas is a precondition for starting a process of “deradicalization” of Palestinians in Gaza. “It is important that the Palestinian public also has a broad perception of Hamas' defeat,” its authors argued, adding: “‘First aid' can begin in areas purged of Hamas.” One of the proposal's authors, Dr. Harel Chorev, a senior researcher at the Moshe Dayan Center where Rabi also works, expressed full support for Eiland's plan.

But back to our scenario: “Operation Order and Clean-up” gets underway, and despite the army's evacuation orders, some 300,000 Palestinians remain among the ruins of Gaza City and its environs, refusing to leave. Perhaps they stay because they saw what happened to their neighbors who left at the beginning of the war, believing that it was a temporary evacuation, and who to this day wander the streets of southern Gaza without a safe place to shelter. Perhaps because they fear Hamas, which calls on residents to refuse Israel's evacuation orders. Or perhaps because they feel they no longer have anything to lose.

Either way, the army imposes a complete blockade within a week on all those who remain in northern Gaza. Hamas fighters — the Eiland document estimates that there are 5,000 left in the north, but no one really knows their true number — refuse to surrender. On international television and social media, people around the world watch as Gaza City is consumed by mass starvation. “We would rather die than leave,” residents tell journalists.

On Israeli TV, commentators are not convinced that such a move will be decisive to win the war. But they agree that a “campaign of starvation and extermination” is preferable to the army continuing to drag its feet in Gaza. Some voices in the studios warn of the potential damage to Israel's public relations, but nonetheless the plan obtains the support of the majority of the Jewish-Israeli public. Palestinian citizens of Israel, who intensify their protests against the genocide, are arrested for even posting about it online, and the police forcibly suppress demonstrations by the radical left.

U.S. Secretary of State Antony Blinken expresses concern, affirms that the Washington is committed to Gaza's territorial integrity and the two-state solution, and warns that this latest campaign could sabotage the negotiations for a hostage agreement — but Netanyahu is unmoved. Under pressure from the right, which sees the expulsion of Gaza City's residents as its opportunity to flatten the area completely and build settlements on top of the ruins, the army begins the “extermination” phase that Rabi outlined.

Since the army has claimed civilians can leave northern Gaza — although soldiers randomly shoot and kill those Palestinian civilians who try to evacuate — it treats anyone who remains in the city as a terrorist. Such a strategy aligns with what Lt. Col. A., commander of the Israeli Air Force's drone squadron, told Ynet in August about the operation to rescue hostages in Nuseirat Camp: “Whoever did not flee, even if he was unarmed, as far as we were concerned, was a terrorist. Everyone we killed should have been killed.”

Gaza City is completely destroyed, and among the ruins lie the bodies of thousands or perhaps tens of thousands of Palestinians. No one knows the exact number, because the area remains a “closed military zone.” Operation Order and Clean-upis crowned a success. The army, as proposed in the Eiland plan, prepares to replicate similar operations in Khan Younis and Deir al-Balah. In coordination with field commanders, apparently without the approval of the General Staff, the revitalized movement to resettle Gaza — which has been waiting in the wings for months — begins establishing the first new communities in areas that have been “purged” of Palestinians.
A likely but not inevitable scenario

There is no certainty that this scenario will materialize. It can be stymied at various junctures: the army could convey that it is not interested in the full occupation of the Gaza Strip, nor the reestablishment of a military government there. The military is aware that such a large-scale operation could lead to the execution of the remaining hostages, as happened in Rafah, and it doesn't want to be responsible for their murder. So too does it fear that such a large-scale operation in Gaza could trigger a stronger response from Hezbollah, and therefore to an intense war on two fronts, or perhaps more.

Despite all the leniency the U.S. administration has shown for Israel's genocidal actions in Gaza — starving and annihilating tens of thousands of Palestinians — the next stage may be too much even for the self-professed “Zionist” President Joe Biden and presidential nominee Kamala Harris, who speaks of “Palestinian suffering.” This may well be the move that will force the International Court of Justice (ICJ) to declare that Israel is committing genocide, and expedite the International Criminal Court (ICC) to issue arrest warrants, and not only for Netanyahu and Gallant.

European countries, which until now have been hesitant to sanction Israel, may go all in. Netanyahu could conclude that the international price of such an operation will be too high — the desires of his right-wing allies be damned.

Israeli society may also pose obstacles to the implementation of the plan. As made evident by the mass demonstrations of recent weeks, large parts of the Jewish-Israeli public have lost faith in the government's promises of “total victory” in Gaza or the notion that “only military pressure will release the hostages.” Led by the families of the hostages — who have been radicalized since Hamas' recent execution of the six hostages in a tunnel in Rafah — hundreds of thousands of Israelis, it seems, want not only to see the hostages returned home, but also to put the war behind them. The Rabi-Eiland plan, which will certainly prolong the war in Gaza and likely doom the return of the remaining hostages, may be rejected by hundreds of thousands of demonstrators for precisely these reasons.

However, we must also admit that the scenario I sketched out above is not far-fetched. Since October 7, Israeli society has undergone an accelerated process of dehumanization toward the Palestinians, and it is hard to see the army refuse en masse to carry out such an extermination campaign, certainly if it is presented in stages: first forcing out most residents, followed by the imposition of a siege, and only then the elimination of those who remain.
aza Strip, December 28, 2023. (Yonatan Sindel/Flash90)
‘Lavender': The AI machine directing Israel's bombing spree in Gaza
Prime Minister Benjamin Netanyahu speaks about the need for Israeli troops to remain in the Philadelphi Corridor during a Hebrew press conference in Jerusalem on September 2, 2024. (Chaim Goldberg/Flash90)
Why did a British Jewish newspaper publish fake Israeli intelligence?

It is not simply a matter of revenge for the atrocities committed by Hamas on October 7. Within the distorted logic that regulates Israeli policy toward the Palestinians, the only way to restore “deterrence” after the military humiliation of October 7 is to completely crush the Palestinian collective, including its cities and institutions.

For some, it might be easy to write off Israeli proposals to “finish the job” in northern Gaza as genocidal bombast, unlikely to be carried out. But they were conceived by Eiland, Rabi, and other influential people — not only those in the “messianic” circle of Ben Gvir and Smotrich. And regardless of what happens over the coming months, the very fact that open proposals to starve and exterminate hundreds of thousands of people are up for debate demonstrates precisely where Israeli society stands today.

Note: this article has been edited to clarify that the academic proposal mentioned above — entitled “From a murderous regime to a moderate society: the transformation and rehabilitation of Gaza after Hamas” — does not endorse starvation or extermination, although one of its authors expressed support for the Rabi-Eiland plan and even linked the two proposals.

Meron Rapoport

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Pourquoi les dirigeants israéliens admettent que s'ils étaient Palestiniens, ils se battraient pour la liberté - 23 septembre 2024
Middle East Eye /
Pourquoi les dirigeants israéliens admettent que s'ils étaient Palestiniens, ils se battraient pour la liberté

Dans une récente interview au journal israélien Maariv, Ami Ayalon, l'ancien chef de l'organisation de renseignement israélienne Shabak, a déclaré que s'il était palestinien, il aurait combattu ceux qui ont volé sa terre « sans limites ».

« En ce qui concerne les Palestiniens, ils ont perdu leur terre, c'est pourquoi lorsque les gens me demandent, que feriez-vous si vous étiez Palestinien ? Je dis que si quelqu'un venait et volait ma terre, la terre d'Israël, je le combattrais sans limites », a-t-il ajouté.

Les Palestiniens, a affirmé Ayalon, « se considèrent comme un peuple. L'une de nos tragédies est que nous les considérons comme des individus, dont certains sont bons, tandis que d'autres sont mauvais ».

Dans la vague de dénonciations israéliennes et pro-israéliennes des Palestiniens qualifiés de barbares, d'antisémites, de pogromistes, de terroristes, de sauvages et d'animaux humains, entre autres épithètes racistes dont nombre de dirigeants israéliens les ont qualifiés à des fins de propagande, plusieurs d'entre eux parmi les plus éminents, comme Ayalon, se sont toujours identifiés à la lutte palestinienne et ont admis publiquement que s'ils avaient été palestiniens et non des colons juifs, ils auraient volontiers rejoint la lutte contre les sionistes et Israël.

Même le célèbre ministre israélien de la Défense, Moshe Dayan, comprenait la lutte des Palestiniens de Gaza et leur résistance au colonialisme israélien. En avril 1956, des combattants de la résistance palestinienne ont tué un agent de sécurité à Nahal Oz, une colonie établie en 1953 à moins de deux kilomètres de la frontière de Gaza.

L'agent avait battu plusieurs Palestiniens quelques jours plus tôt lorsqu'il les avait surpris en train de tenter de revenir sur leurs terres après que les Israéliens les eurent expulsés. Il les a forcés à retourner à Gaza. Lors de ses funérailles, Dayan a rappelé aux personnes en deuil :

« Ne rejetons pas aujourd'hui la faute sur les meurtriers. Qui sommes-nous pour contester leur haine ? Depuis huit ans, ils sont assis dans leurs camps de réfugiés à Gaza, et sous leurs yeux, nous transformons en notre propriété la terre et les villages dans lesquels eux et leurs ancêtres ont vécu (…). Nous sommes une génération de colons, et sans le casque d'acier et le canon, nous ne pouvons pas planter un arbre et construire une maison. »

Les propos récents d'Ayalon ne sont pas nouveaux. Dans une interview accordée en mars à la chaîne de télévision américaine ABC, il a déclaré que s'il était palestinien, il « se battrait contre Israël » et « ferait tout » pour obtenir la liberté.

Ayalon n'est pas le premier dirigeant israélien à comprendre parfaitement la lutte des Palestiniens pour mettre fin au colonialisme de peuplement sioniste et à l'apartheid israélien. En effet, il fait partie d'une longue liste de dirigeants sionistes et israéliens qui, sans hésitation, ont affirmé leur compréhension ou même leur identification avec la lutte palestinienne.

En 1923, Vladimir Jabotinsky, le fondateur du sionisme révisionniste, auquel succéda plus tard Menahem Begin, commentait la résistance palestinienne :

« Tout peuple autochtone – qu'il soit civilisé ou sauvage – considère son pays comme sa patrie nationale, dont il sera toujours le maître absolu. Il n'acceptera pas volontairement, non seulement un nouveau maître, mais même un nouveau partenaire. Il en va de même pour les Arabes. Les conciliateurs parmi nous tentent de nous convaincre que les Arabes sont des sortes d'imbéciles qui peuvent être trompés (…) [et] qui abandonneront leur droit de naissance sur la Palestine pour des gains culturels et économiques. Je rejette catégoriquement cette évaluation des Arabes palestiniens. Culturellement, ils ont 500 ans de retard sur nous, spirituellement, ils n'ont pas notre endurance ni notre force de volonté, mais cela épuise toutes les différences internes (…). Ils regardent la Palestine avec le même amour instinctif et la même ferveur véritable que tout Aztèque regardait son Mexique ou tout Sioux regardait la prairie (…), ce fantasme enfantin de nos “arabophiles” vient d'une sorte de mépris pour le peuple arabe (…) [que] cette race [est] une populace prête à être soudoyée ou à vendre sa patrie pour un réseau ferroviaire. »

Jabotinsky, cependant, ne s'identifiait pas aux Palestiniens (bien qu'il ait tenté de les assimiler aux juifs européens, mutatis mutandis, au niveau de l'attachement à leur patrie et de l'utilisation de la violence pour défendre leur pays).

Il comprenait bien que les Palestiniens « ne sont pas une populace mais une nation ». En tant que fasciste admirateur de Mussolini, Jabotinsky ne laissait pas son racisme contre les Palestiniens l'aveugler sur les conditions sur le terrain, ce qui est précisément la raison pour laquelle il cherchait à combattre les Palestiniens et à les soumettre au régime sioniste et à l'expulsion.

D'autres sionistes se sont identifiés davantage encore aux Palestiniens.

David Ben Gourion, le premier Premier ministre d'Israël, comprenait parfaitement la lutte palestinienne, même s'il était déterminé à l'écraser. Il a déclaré :

« Si j'étais un leader arabe, je ne signerais jamais d'accord avec Israël. C'est normal ; nous avons pris leur pays. Il est vrai que Dieu nous l'a promis, mais comment cela pourrait-il les concerner ? Notre Dieu n'est pas le leur. Nous venons d'Israël, c'est vrai, mais c'était il y a deux mille ans, en quoi cela les concerne-t-il ? Il y a eu l'antisémitisme, les nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute ? Ils ne voient qu'une chose : nous sommes venus et avons volé leurs terres. Pourquoi devraient-ils accepter cela ? »

Ce n'est pas une aberration

L'identification des dirigeants sionistes aux Palestiniens a continué au cours des décennies suivantes et a peut-être été exprimée avec la plus grande force par l'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak. Barak était membre d'un commando d'escadrons de la mort israéliens envoyés à Beyrouth en 1973 pour tuer trois révolutionnaires palestiniens.

L'identification de Barak aux Palestiniens est sans réserve, et dans une interview au journal israélien Haaretz, il a affirmé : « Si j'étais Palestinien, je rejoindrais aussi un groupe terroriste. »

Leah Rabin, la veuve du défunt Yitzhak Rabin, qui avait elle-même combattu lors de la conquête sioniste de la Palestine en 1948, a été plus astucieuse dans le déploiement de son identification aux Palestiniens que tous les autres dirigeants sionistes.

Elle a affirmé en 1997 que « nous [les juifs] avons utilisé le terrorisme pour établir notre État. Pourquoi devrions-nous nous attendre à ce que les Palestiniens soient différents ? » Les Palestiniens, semble-t-il, sont les mêmes que les juifs et ne sont pas du tout différents d'eux.

Il est très important de noter que dans ces déclarations, aucun de ces dirigeants israéliens n'a pensé que la raison pour laquelle les Palestiniens résistaient à Israël était parce qu'Israël était juif.

Au contraire, ils ont tous affirmé que la raison pour laquelle les Palestiniens résistent à Israël et aux juifs israéliens est parce que les Israéliens ont volé et continuent de voler leur terre et leur pays, les oppriment et les privent de leur indépendance et de leur liberté.

La propagande effroyable du gouvernement israélien actuel, selon laquelle l'opération palestinienne du 7 octobre visait les juifs israéliens en tant que juifs et non en tant que colons et qu'elle était donc l'attaque la plus « meurtrière » contre les juifs depuis l'Holocauste, comme les dirigeants occidentaux et leurs médias obéissants ne se lassent pas de nous le répéter, vise résolument à dissimuler la colonisation juive israélienne de la terre des Palestiniens comme étant la raison pour laquelle les Palestiniens leur résistent.

Ces mensonges visent à exonérer les juifs israéliens du crime de vol de la terre des Palestiniens et contrastent avec l'insistance des Palestiniens et de tous ces dirigeants sionistes et israéliens qui ont toujours compris la lutte palestinienne, à savoir que la résistance palestinienne cible les juifs israéliens parce qu'ils sont des colonisateurs et non parce qu'ils sont juifs.

La compréhension et l'identification à la lutte palestinienne par les mêmes dirigeants israéliens qui ont opprimé les Palestiniens ne sont pas de simples fioritures ou erreurs rhétoriques. Elles parlent clairement d'une compréhension claire de la nature de la violence et de l'oppression qu'Israël a exercées et continue d'exercer sur le peuple palestinien.

Contrairement à la propagande officielle israélienne et à ce que répètent les dirigeants politiques occidentaux et les médias grand public, les Palestiniens qui résistent à la colonisation sioniste depuis le début des années 1880 ne sont pas du tout une aberration. En effet, selon les dirigeants israéliens cités ci-dessus, les Palestiniens sont très semblables et pas si différents des juifs colonisateurs sionistes qui les oppriment.

La seule différence, semble-t-il, est que les Palestiniens ne sont pas juifs et, par conséquent, ne peuvent pas bénéficier du respect et de l'admiration occidentaux que méritent tout peuple qui a résisté au colonialisme pendant un siècle et demi.

Alors que les dirigeants israéliens peuvent toujours s'identifier aux Palestiniens malgré leur racisme colonial, le profond racisme occidental contre les Palestiniens est la raison pour laquelle aucun dirigeant politique occidental n'a jamais envisagé ce qu'il ferait s'il était Palestinien.

Par Joseph Massad professeur de politique arabe moderne et d'histoire intellectuelle à l'université Columbia de New York.

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RECHERCHE - 22 septembre 2024
Jacques Grieu
RECHERCHE
L'homme adore chercher, c'est son meilleur d
éfaut.
Du bridge aux mots croisés, sudokus ou tarots,
R
ébus ou jeux d'échecs, rubik's cube, devinettes,
Sans cesse, il en invente pour se casser la tête.
Pour bien se pro
voquer ? Oublier de penser ?
Parfois se comparer
? Ou soi même se trouver ?
Le terme de «
chercheur » est pourtant plus sérieux
Quand il s'agit de ceux qui traquent en tous lieux,
A travers chaque science et lois de la nature,
Toute source d'avancée co
mplétant nos cultures.
Chercher est noble chose
; trouver est encor mieux
L'un n'implique pas l'autre
; c'est bien plus
«
Des chercheurs, on en trouve, des trouveurs, on en cherche »
D
éplorait un grand homme. Car trop souvent, ils « sèchent ».
Y a
t il une recette permettant de trouver ?
Faut
il trouver d'abord pour mieux chercher après
Ceux qui trouvent sans chercher sont ceux qui ont cherché
Des années sans trouver, mais ont persévéré.
«
Qui recherche la lune ne voit pas les étoiles »
La «
fontaine du savoir » n'est pas un doux canal.
Le métier de chercheur explorant la nature,
Est donc fort éloigné de calmes sinécures.
Les «
avis de recherche » ne sont pas judicieux,
Et prier saint Antoine n'est pas plus fructueux.
Sans doute vaut
il mieux savoir comment chercher,
Que chercher à savoir toutes choses sans trouver.
On recherche le bien sans l'
obtenir jamais,
Mais on trouve le mal sans le chercher, c'est vrai.
A chercher trop de voies, c'est là qu'on perd sa route
Midi à quatorze he
ures n'amène que des doutes...
La recherche du bonheur occupe toutes nos vies,
Sans qu'on sache vraiment si c'est une utopie.
Car la clef du bonheur,
à quoi bon la chercher,
Puisque, de sa serrure, on en est tous privés ?
Quand les yeux ne trouvent pas, a
vec le coeur, on cherche!
Peut
être, le bonheur, c'est... juste sa recherche

Jacques Grieu

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